Théologie du remplacement
Origine, histoire et fondements
THÉOLOGIE DU REMPLACEMENT – Derek C. WHITE
Depuis le commencement de son histoire, un « cancer » s’est propagé insidieusement dans l’Eglise lui laissant croire qu’elle avait remplacé Israël dans le cœur et les pensées de Dieu : la théologie du remplacement.
A travers son livre, l’auteur dévoile toutes les origines et les ramifications de ce mal qui aujourd’hui encore pollue les pensées de nos contemporains et qui a ouvert la porte à l’antisémitisme.
Derek C. WHITE
Bachelier de l’Université de Londres en sciences, Derek a travaillé ensuite comme chimiste analytique pendant 25 ans au centre de recherche de pétrole britannique à Epson- Surrey.
Par la suite, il a exercé un ministère pastoral dans son église locale et il est devenu en 1981, directeur de l’Ambassade Internationale Chrétienne de Jérusalem pour le Royaume uni.
Derek est l’un des fondateurs en 1985 de l’association « Les Chrétiens Amis d’Israël ».
Cette organisation mondiale a son siège social à Jérusalem et de nombreuses représentations dans plusieurs pays à travers le monde.
THÉOLOGIE DU REMPLACEMENT
Depuis le commencement de son histoire, un « cancer » s’est propagé insidieusement dans l’Eglise lui laissant croire qu’elle avait remplacé Israël dans le cœur et les pensées de Dieu : la théologie du remplacement.
A travers son livre, l’auteur dévoile toutes les origines et les ramifications de ce mal qui aujourd’hui encore pollue les pensées de nos contemporains et qui a ouvert la porte à l’antisémitisme.
Dans les jours que nous vivons, Dieu offre encore à l’Eglise ce qui peut être sa dernière chance de démontrer sa miséricorde, sa compassion et son soutien envers Israël.
Extrait :
L’Eglise du deuxième siècle eût un problème d’identité, dès qu’elle choisit de se dissocier d’Israël. Ceci pouvait se résumer par la question : quel est le fondement biblique pour l’existence de l’Eglise ?
Une séparation si radicale de l’enseignement biblique causa de sérieuses questions concernant la nature même de l’Eglise.
Les Pères de l’Eglise réagirent à cette crise d’identité en développant une théologie du remplacement, selon laquelle l’Eglise en tant que “vrai Israël” a remplacé les Juifs en tant que “pseudo Israël” dans le programme de Dieu. En outre, afin de soutenir un tel enseignement si éloigné de la Bible, ils développèrent une tradition théologique “ad ver-sus Judéos” (contre les Juifs), mettant en place une polémique anti-judaïque systématique. Les Juifs furent déshérités de tout. Il était interdit de suggérer que l’alliance de Jérémie 31 incluait à la fois Israël et l’Eglise.
La rédemption finale d’Israël, sur laquelle Paul avait si soigneusement fondé sa foi la plus profonde, était à peine mentionnée dans les écrits des Pères de l’Eglise.
L’Eglise s’appropria non seulement l’héritage spirituel d’Israël mais aussi l’histoire nationale des Juifs, leurs patriarches, saints et prophètes. Avec le temps, tout l’arrière plan du judaïsme spirituel et national fut arraché de la synagogue et réclamé comme seule propriété de l’Eglise.
Il existe de nombreuses raisons de considérer la Théologie de Remplacement comme erronée :
1/ Jésus a dit : “Je ne suis pas venu pour abolir la Loi ou les prophètes …”
Si Dieu a transféré les promesses d’Israël exclusivement à l’Eglise chrétienne, cela ne peut que signifier qu’Il a une fois pour toute rejeté Israël en tant que nation. Mais si Dieu avait eu l’intention d’enlever l’héritage d’Israël, pourquoi Jésus a-t-il dit : “Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu non pour abolir mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre jusqu’à ce que tout soit arrivé.” (Matthieu 5v17-18) ?
2/ Paul a dit : “Dieu n’a pas rejeté Son peuple.”
Si Dieu s’est détourné d’Israël et l’a échangé pour une nouvelle nation, pourquoi Paul a-t-il dit : “Dieu a-t-il rejeté Son peuple ? Loin de là !” (Romains 11v1 ; 26-27) et cita-t-il ensuite des passages de l’Ancien Testament pour soutenir cette affirmation ?
Dieu demande à l’Eglise qui est principalement issue de la gentilité, de montrer de la miséricorde envers le peuple juif en reconnaissance de la miséricorde que l’Eglise a reçu de Lui. Ainsi bien qu’“autrefois nous étions étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde” (Ephésiens 2v11-13),
Les Gentils ont été amenés dans les bénédictions de la Nouvelle Alliance initialement créée pour la maison d’Israël et qui n’a pas été annulée.
Au cours des 19 siècles passés, l’Eglise a échoué de façon remarquable dans ces choses.
Au contraire, elle a rejeté le peuple juif, l’a persécuté et a revendiqué toutes les promesses qui lui avaient été faites exclusivement.
Dans ces derniers jours, Dieu offre à l’Église ce qui peut être sa dernière chance de démontrer sa miséricorde, sa compassion et son soutien
envers Israël, avant le jour du jugement final de l’Eglise, d’Israël et des nations.